Richard « Dick » Marcinko (21 novembre 1940 – 25 décembre 2021) était un commandant de l’US Navy SEAL et un vétéran de la guerre du Vietnam.
Il est né à Lansford, Pennsylvanie 🇺🇸 et est d’origine croate et slovaque – son père était un Croate et sa mère une Slovaque.
Après avoir abandonné ses études secondaires , Marcinko a tenté de s’enrôler dans les US Marines Corps (USMC) 🇺🇸 , sans succès .
Ils l’ont rejeté en raison d’un manque de diplôme d’études secondaires.
Marcinko s’est alors tourné vers la Navy🇺🇸 ,qui l’a accueilli l en septembre 1958 en tant que radioman.
Il a ensuite été accepté dans la formation Underwater Demolition Team/Remplacement (UDTR) en juin 1961 et a obtenu son diplôme en octobre 1961.
Marcinko a servi avec l’UDT-21 jusqu’à ce qu’il soit sélectionné pour une commission d’officier en 1965. Après avoir obtenu son diplôme de l’école des aspirants-officiers en décembre 1965, il a été nommé enseigne.
Il a ensuite été réaffecté au sein de la Team TWO des Seal en juin 1966.
Dick Marcinko a par la suite été déployé au Vietnam avec le 2e peloton, SEAL T2.
Le 18 mai 1967, Marcinko a mené ses hommes dans un assaut sur Ilo Ilo Hon où ils ont tué de nombreux Viet Cong et détruit six de leurs sampans (bateaux en bois qu’utilisaient les vietcongs).
Cela est connu comme l’opération SEAL la plus réussie de la Navy dans le delta du Mékong.
En raison de son leadership fort et de son grand succès, l’armée nord-vietnamienne avait placé une prime sur sa tête, payable à quiconque pourrait le capturer voir le tuer. Marcinko n’a jamais été pris ; il a ensuite reçu la première de ses quatre « Bronze stars ».
Après être revenu aux États-Unis et avoir servi comme officier responsable du 8e peloton de décembre 1967 à juin 1968, Marcinko est retourné au Vietnam avec l’équipe SEAL TWO.
Au cours de l’offensive du Têt, Marcinko a ordonné à son peloton d’aider les forces spéciales de l’armée américaine à Châu Đốc. Ce qui débutera comme une guérilla urbaine se transformera très vite en une mission de sauvetage intense d’infirmières américaines et d’un enseignant pris au piège dans l’église et l’hôpital de la ville.
Après avoir achevé son deuxième séjour au Vietnam et après une affectation au sein de l’état-major de deux ans aux États-Unis, Marcinko a été promu lieutenant-commandant et affecté en tant qu’attaché naval au Cambodge en 1973.
Il a servi au Cambodge pendant un an.
Pendant la crise des otages a l’ambassade 🇺🇸 a Téhéran en 1979, Marcinko était l’un des deux représentants de la Navy au sein d’un groupe de travail des chefs d’état-major interarmées connu sous le nom d’Équipe d’action terroriste (TAT).
Le but du « TAT » était de développer un plan pour libérer les otages américains en Iran, qui a finalement abouti à l’opération Eagle Claw.
Après le tragique fiasco de l’opération Eagle Claw, la Navy a reconnu le besoin de disposer d’une équipe antiterroriste dédiée à temps plein et a donc chargé Marcinko de sa conception et de son développement.
Marcinko a été choisi par le chef des opérations navales, l’amiral Thomas B. Hayward, comme premier commandant de cette nouvelle unité. À l’époque, la Navy n’avait que deux équipes SEAL.
Marcinko choisi de nommer cette troisième unité « SEAL Team SIX » afin de tromper les autres nations (URSS surtout).
L’équipe SEAL SIX est devenue la première unité de lutte contre le terrorisme et de libération d’otages de la Navy.
Marcinko a commandé la SEAL Team SIX pendant trois ans, d’août 1980 à juillet 1983.
Après avoir cédé le commandement de l’équipe SEAL SIX à Robert Gormly, Dick Marcinko fut chargé par le vice-amiral James « Ace » Lyons, chef adjoint des opérations navales, de concevoir une unité pour tester la vulnérabilité de la Navy,face aux menaces terroristes.
Cette unité était l’équipe de coordination de la sécurité navale OP-06D, officieusement nommée Red Cell.
Richard Marcinko est décédé le 25 Décembre dernier a l’âge de 81 ans
Il est détenteur de nombreuses distinctions militaires américaines et étrangères dont la Silver Star,la Légion of merit,la gallantry Cross …
Il existe même des figurines a son honneur
Dans l’armée on ne pleure pas ses morts ,on les honore.
AKOBEN Défense & Sécurité 